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3.2. La branche aînee qui donne les Chatras, les Mohler et les Argentins

Les origines

Bernard Freysselinard (1661-1709), praticien a Vars, marie a Anne Eymerie, a plusieurs enfants, Catherine (1700-1720) qui epouse Michel Ravel, et a un enfant, Antoine Ravel, en 1720, Marguerite, nee en 1702, et Jean (1705-1713), donc sans descendance Freysselnard apparente. Anne Eymerie est la fille de François et Catherine Magnie.

Louis Freysselinard, decede en 1791 a l’âge de 90 ans, epoux de Marie Geraud (ou Gerard), fils probable de Louis (1658-1748), vigneron comme beaucoup d’autres Freysselinard de sa descendance, a eu une dizaine d'enfants, nes de 1720 a 1747 (en fait, pour Marguerite et Marie, les parents n’etaient pas indiques et j’en ai deduit qu’ils etaient de cette même famille).

· Anne, nee en 1732, qui epouse Jean Lafrance et a deux enfants dont l’un epouse Etienne Chatard et l’autre Marguerite Feral.

· Guillaumette (1734-1790).

· Guillaume qui epouse Jeanne Chatard (ce nom se trouve des les premiers actes vers 1680) et aura la grande descendance que nous verrons plus loin.

· Etienne (ne en 1740).

. Gabriele (nee en 1741).

· Gabriel (1745-1768).

· Catherine qui epouse Antoine Leymarie, vigneron.

· Marguerite qui epouse Jean Rouveroux et a quatre enfants, dont l’une qui epouse un Javit.

· Marie qui epouse Jean Maury et a deux enfants, dont l’un epouse Antoine Bur, vigneron, et l’autre epouserait Suzanne Freysselinard ; cette derniere, fille de François (epoux de Marguerite Vignard), pourrait descendre d’une autre branche, peut-être celle de Jean Freysselinard.

Guillaume Freysselinard (1737-1789) meurt l’annee de la Revolution française a 52 ans. Il est vigneron et epouse Jeanne Chatard en 1768 quand celle-ci a 16 ans (decedee en 1804).

Il a cinq enfants :

·       Gabriel (1768-96), dit Marmotte, qui meurt vers l’âge de 30 ans, est tailleur comme beaucoup dans les generations qui suivent. Il epouse Anne Mas dont il a deux enfants, Jeanne (1792-1853) et Jean, ne en 1794. Pour ce dernier, on trouve curieusement deux actes de naissance a la suite, sans doute par erreur :

- sur l’un : fils de Gabriel Freysselinard, dit Marmotte, et de Marguerite Mas avec comme temoins : Jeanne Chatard, mere du pere, Jean Soirat, Brive, Jean Veriras, tailleurs a Vars ;

- sur l’autre : fils de Gabriel Chatard, dit Marmotte, et de Marguerite Mas avec temoins : Jeanne Chatard, Brive, Jean Veriras, tailleur a Vars.

Une autre possibilite, mois vraisemblable, serait que deux Marguerite, sœurs, aient epouse l’une Guillaume Chatard, l’autre Guillaume Freysselinard.

· Louis (1770-72)

· Jean (1773), marie a Marie Charrieras, qui a comme fils Jean Freysselinard (1815-1866), decede a Juillac, pres de Vars.

· Anne (1775)

· Jean (1780-1850), cultivateur, dit Marmotte, qui epouse Petronille Feral ( [8] ).

Ce surnom, Marmotte, s’est curieusement transmis a travers les siecles. Il est deja porte par Jean Chatard, ne vers 1660, et pere d’une Françoise Chatard, nee en 1681. Il l’est ensuite par Gabriel Chatard, epoux de Marguerite Mas, vers 1780 et par un autre Gabriel Chatard, vigneron, epoux de Jeanne Souly. Celui-ci est le pere de Jeanne Chatard, qui epouse Guillaume Freysselinard, vigneron egalement (et fils de vigneron), pere de plusieurs fils surnommes Marmotte, notamment Gabriel (1768-1796) et Jean (1780-1850). Le surnom etait encore porte par les Freysselinard de Vars a la fin du XXe siecle.

Ce Jean Freysselinard, appele Marmotte, qui epouse Petronille Feral en 1796, a neuf enfants :

· Louis (1798-1855), maçon, qui donne la branche Chatras, etudiee plus bas

· Antoine (1800)

· Catherine (1804) (un voiturier est temoin a sa naissance) qui epouse Jean Sarru, cultivateur

· Berty (1805) (fils suppose) ; il epouse Elisabeth Feral et a un fils, Jacques Freysselinard

· Guillaumette (1807)

· Louis (1810- ?), maçon, marie a Saint-Aulaire en 1838 a Marie Peyramaure

· Jeanne (1813-1877), celibataire, qui meurt a 63 ans sans descendance. ???

· Jeanne, cuisiniere a Limoges, qui epouse en 1857 François Daury, cultivateur a Saint-Aulaire ? Est-ce la même qu'une Jeanne decedee le 24 mars 1909 a Pantin (Paris) ?

· Baptiste (1816-1878), epoux de Françoise Bonnais, qui donne la branche argentine

· Etienne (1820)

 

La branche Chatras

Louis, vu plus haut (1798-1855), epouse Jeanne Vasset (1799-1857). Ils ont cinq enfants :

· Louis : il est decede dans un hôpital militaire a Dellys (?) en Afrique alors qu’il servait dans l’armee, a l’âge de 25 ans en 1851. Il etait chasseur au 8e regiment d’infanterie legere, 2e bataillon, 1ere compagnie, matricule 1189, fils de Jean Freysselinard et de Jeanne Vasset.

· François (1830 ; sans doute decede en bas âge)

· François, qui donne la branche Chatras

· Jean (1838-1839)

· Elie, ne en 1842, qui est, a 20 ans, garçon de cafe a Paris, et que l’on ne retrouve plus ensuite.

 

Ce François Freysselinard (1835-1889) epouse en 1857 Jeanne Darlavoix (1836-21 fevrier 1909 en Lariboisiere) et a onze enfants :

· Louis (1856-1863), mort a l’âge de 7 ans

· François (1861-1937) qui epouse en 1892 a Saint-Aulaire Françoise Rougier (1866-1895), puis se marie en 1896 a Saint-Aulaire avec la demi-sœur de cette derniere, Leontine Rougier (1876-1949) (même pere, mais mere differente) ; il donne la descendance Chatras.

· Elie, cultivateur, puis homme de peine (1863-1917), cantonnier sur sa acte d'electeur (rue Charles de Coulomb, Ivry), dont la tombe est encore dans le cimetiere de Vars, et qui epouse Marie Chouzenoux, couturiere, dont le pere est cordonnier. Ils ont un fils, Leopold Freysselinard, chauffeur-mecanicien (1896-1951 a Ivry), qui se marie a Ivry en 1921 avec Lucie Picard, chocolatiere. Ceux-ci a leur tour ont un fils unique, Pierre, ne en 1922 et decede vers 1970 [9] . Simone, nee en 1920, et dont nous avons parle plus haut, epouse de Pierre, que j’etais allee voir dans son appartement m’avait dit que son beau-pere avait trois freres, mais elle commençait a perdre la memoire et a dû confondre avec la generation du dessus. Il travaillait comme attache au ministere de la production industrielle et habita au debut avec sa femme a Sceaux. Pierre avait un jour fait un voyage a Objat a la recherche de ses racines et des tombes de ses ancêtres. Maçon, homme de peine, mecanicien, cette branche etait de profession modeste jusqu’a l'ascension sociale de Pierre. Corroborant en partie le commentaire de Simone, j'ai decouvert en 2012 une fille Julienne Angele Freysselinard, d'Elie et de Marie, qui a epouse le 29 juin 1917 Pierre Felicien Leon Desire Houssat Bordonave, habitant 20, rue Christophe-Colomb a Ivry-sur-Seine (etrangement, une autre fiche apparaît dans les registres : Julienne Angele Freysselinard, même adresse, d'Elie et Marie Thouze, mariee a Pierre Lucien Desire Houssat Bordonasse, le 11 juin 1917 a Ivry !).

· Marie (1866-1959), ouvriere a Pantin, qui epouse Louis Jiquel et meurt a 92 ans a Noisy-le-Sec

· Jean (1869-1870) qui meurt en bas âge

· Elie (1870) qui meurt peut-être en bas âge

· Jean-Firmin (1874), dont j'ai trouve le certificat d'electeur (mercier, 10, rue Courtois, Pantin)

· Elie (1878-1878), qui meurt a l’âge de 4 mois

· Anna (1880-1881), qui meurt a l’âge d’un an et demi

 

François Freysselinard (1861-1937), fils du maçon François, et sa femme, Françoise Rougier (dont il n’a pas d’enfant) puis Leontine Rougier, sont proprietaires cultivateurs a Vars. Leurs terres, aujourd'hui occupees par un lotissement et une fromagerie, etaient dans la partie "rouge" de Vars, du côte d'Objat. François ne savait pas signer, comme le montrent plusieurs actes ainsi que des achats de terre dans les annees 1920. Pour gagner de l’argent, il avait commence, avant son mariage, par remplacer les fils de bourgeois qui pouvaient payer, selon la loi de l’epoque, pour être remplaces au service militaire : il fit donc huit annees de service. Il cultivait des fruits (comme la prune de Vars) et des legumes.

Quatre enfants atteignirent l’âge adulte :

- l’aîne, Joseph Freysselinard (1897-1960), deja mentionne, qui meurt a l’âge de 62 ans a Vars ; il se surnommait Marmotte (c'est un chaffre en patois) et « Fef » ; il habitait la maison des Freysselinard-Chatras et s’occupait de l’equipe de foot-ball qui eut un certain succes ; et, quand il allait au marche a Pompadour, le cheval faisait le trajet tout seul pendant qu’il dormait dans la carriole. Il se disputait avec les voisins d’en face, les Chastenet, et se tiraient des coups de fusil. Il fit un enfant aussi a une Chastenet...

- Marie (1903-1977), qui devient Madame Sanson (elle avait rencontre son mari bourguignon a la Foire du Trône), meurt a Perros-Guirrec a 74 ans en et est enterree dans le cimetiere de Vars (sa fille, veuve d’Hubert Coulombeau, de Poitiers, habitait a Perros-Guirrec j'etais entree en contact avec elle en 2002 par Bernard Chatras, puis en 2007 ; elle est decedee en 2016 ; elle a eu deux fils Franck - qui a lui-même une fille Emma - et Thierry ; elle avait joue enfant avec Pierre Freysselinard epoux de Simone) ;

- Victorine Freysselinard (1905-1979), qui meurt a 74 ans a l’hôpital de la Cellette a Monestier-Merlines en Correze. C’est cette Victorine qui epouse M. Chatras, rencontre a Paris ou elle travaillait, en 1934. Ce nom de Chatras etait un nom ancien du village. Il y eut aussi un maire de Vars, Antoine Chatras, de 1942 a 1947.

- Marguerite (1909-1994) qui epouse le 6 fevrier 1934 (!) Rene Faucon (tous deux partent a Morlaix, sur une proposition des Sanson qui y vendaient des gateaux sur les marches ; ils ont eu deux enfants, une fille Reine et un garçon).

François et Leontine Freysselinard eurent aussi une Marie, morte a deux jours en 1902.

Je dispose de plusieurs documents que m’avait passe A. Chatras, portant sur les ancêtres de sa femme, Louis (1798-1855), maçon, epoux de Jeanne Vasset, François (1835-1889), maçon, epoux de Jeanne Darlavoix, et François (1861-1937), cultivateur, epoux de Leontine Rougier.

- En 1838, Louis Freysselinard, maître-maçon demeurant au chef-lieu de la commune de Vars, achete a François Jalinaud, bourrelier, demeurant a La Bachelerie, en Dordogne, pour 140 francs, un terrain de 30 ares.

- En 1861, Jean Desfrançois, voiturier, vend pour 300 francs a François Freysselinard, proprietaire et maçon, epoux de Jeanne Darlavoix, des terres labourables et de vigne, appelees Le Coutalou, de 19 ares, confrontant aux terres d’Etienne et François Mas. « L’acquisition ci-dessus est faite pour servir d’emploi jusqu’a due concurrence aux deniers de Jeanne Darlavoix, son epouse, ainsi qu’il y est oblige en vertu de leur contrat de mariage passe devant le notaire soussigne les 11 et 12 octobre 1857. »

En 1863, est redigee une hypotheque de 300 francs, « prix de vente payable sur la production d’un certificat negatif », contre François Freysselinard, proprietaire et maçon, de Marie Chastenet et Jean Desfrançois, son mari, voiturier, demeurant a Juillac. Cette hypotheque est declaree comme etant la seule, et qu’il n’en existe aucune contre Louis (le pere ou plutôt le frere, decede en Afrique en 1851) et Jean (ni frere ni fils possible... ; peut-être s’agit-il en fait de son frere Elie) Freysselinard.

Egalement en 1863, Elie Freysselinard, garçon de cafe a Paris, agissant en sa qualite d’heritier pour ses defunts parents Louis Freysselinard et Jeanne Vasset, cede a son frere François tous les droits successifs mobiliers et immobiliers, tant en fonds et capitaux qu’en fruits et revenus, de la succession indivise portant sur des bâtiments, cour, jardin, terres, pre, vigne et fonds, pour un forfait de 400 francs, payable en huit annuites. Par cet acte, l’indivision cesse et nous apprenons a cette occasion qu’Elie et François sont les seuls heritiers. Elie, monte a la capitale, sait signer contrairement a François.

En 1866, un voisin de François Freysselinard demande a ce dernier d’emprunter un chemin traversant sa propriete avec une charrette et le tribunal accede a la demande moyennant un paiement de 30 francs (« Napoleon, par la grâce de Dieu et la volonte nationale, empereur des Français a tous presents et a venir salut. Le tribunal civil [...] a rendu le jugement suivant [...] »).

Sur un testament de 1871, une Jeanne Vasset legue cent francs a ses neveux François et Elie Freysselinard. Cette Jeanne est sans doute la fille de Jeanne Vasset, mere de François Freysselinard, lui-même pere de ces deux garçons. Le testament precise que « Jeanne Vasset, epouse de Leonard Mousson, cultivatrice, demeur[e] au village de Laumonerie, commune de Saint-Solve (?). Laquelle retenue par la maladie dans le lit de la cuisine (!) de la maison indiquee mais parfaitement saine d’esprit nous dit vouloir tester publiquement de la maniere suivante. Je legue a Leonard Mousson, mon mari, l’usufruit universel de tous les biens que je laisserai a mon deces. De plus, je lui legue la pleine propriete d’une somme de trois cents francs. Je le dispense de faire inventaire et de fournir caution. Je legue a François et a Elie Freysselinard, mes neveux demeurant au chef-lieu de la commune de Vars, une somme de cent francs a laquelle ils auront droit conjointement et par egales portions. Cette somme de cent francs sera exigible quatre annees seulement apres le deces de Leonard Mousson ; elle ne sera pas productive d’interêts et demeurera entre les mains des heritiers de Leonard Mousson, jusqu’au moment de l’exigibilite [...]. »

- En 1894, Jean Delage vend pour 600 francs a François Freysselinard une grange bâtie en pierres, couverte de tuiles, avec les aisances et charrieres, confrontant a possessions de l’acquereur, de Fanthou, a la voie publique et a possession de Gauthier.

En 1898, Catherine Chatard, veuve Pascarel, maîtresse d’hôtel, vend pour 700 francs a François Freysselinard un jardin de vingt ares, appele le Coustalou la Ravelle, confrontant au chemin public, aux possessions de Faucon, de l’acquereur et de Dumoulin.

Un document de 1919 decrit une vente de terrain pour 6 000 francs a « Freysselinard Franc, dit François, proprietaire cultivateur », epouse Leontine Rougier, par Lea Decomps, Fernand Faure et Leon Decomps. Il s’agit de « la plus forte piece appelee ‘La Demoiselle’ sise au lieu de ce nom, commune de Vars, en nature de pre et terre [...] (qui) confrontera a la route, a chemin de Coustalou [cite dans le document precedent], a possessions de Chastanet, de l’acquereur et au surplus de la piece separee de la partie vendue par une ligne droite, dont les bornes ont ete plantees ». La même annee, François Freysselinard achete trente-cinq ares pour 600 francs a Monsieur et Madame Joseph Coudert.

En fevrier 1925, est signee une conciliation apres attaque en dommages et interêts chez le juge de paix pour cette même vente pour destruction d’une prise d’eau. L’acte parle une fois de Leonard Freysselinard et une autre de Franc Freysselinard, mais la reference a la vente cinq ans avant du sieur Decomps montre qu’il s’agit du même François Freysselinard... Quelques semaines avant, en janvier 1925, François avait demande la copie d’une vente de 1882 de Bourdu a Raynal d’un terrain ; sur l’acte, etait mentionnee l’obligation d’un respect de l’ecoulement des eaux... Je possede aussi la copie de deux autres documents de 1882 relatifs a la même affaire.

En 1923, François Freysselinard achete a Martin Bourdu, cultivateur a Vars, une grange bâtie en pierres, couverte en tuiles, avec toutes les aisances, cours et charrieres, confrontant a la route de Vars a Objat et aux possessions de l’acquereur, de Louis Feral et de Fanthou, pour 500 francs.

En 1927, François Freysselinard, epoux de Leontine Rougier, achete des terres a Vars au lieudit Les Coustaloux le Coudert et La Demoiselle pour 11 605 francs.

La consultation des archives notariales permet aussi de trouver au XIXe siecle plusieurs transactions sur des terres. Leonard Vialle achete le 26 decembre 1830 des terres qui « le confronte chemin de Vars a Juillac, aux possessions de Leonard Vialle, a la vigne de Guillaume Mas et a Vigne (?), de Jean Freysselinard ».

La presence de ces deux seuls heritiers, Elie et François, indique que le Louis, ne en 1830, a dû deceder. Quant a Louis, il est decede dans un hôpital militaire en Afrique alors qu’il servait dans l’armee, a l’âge de 25 ans en 1851.

Elie s’etant installe a Paris, c’est François qui recupere toutes les terres et va en acheter d’autres. Il termina sa vie en 1937, noye dans le Roseix ou il fut retrouve deux jours apres sa disparition.

Alphonse Chatras a vecu 23 ans en Bretagne et 25 ans a Paris. Il s’etait retire a la fin de sa vie a Vars, ou je l’avais connu. Pendant la guerre, il rachetait les voitures abandonnees en liaison avec la Resistance.

Il a connu un coiffeur Freysselinard a Objat dont la fille a ensuite tenu un grand magasin dans la même ville. Ce serait donc, apres Clement, le deuxieme coiffeur Freysselinard. Par son fils, Bernard, dont la premiere femme etait la sœur de Claudine, epouse de Paul Freysselinard, il a bien connu ce dernier avec qui il a beaucoup joue au billard. Alphonse Chatras m’avait raconte que le frere de son beau-pere s’etait refugie pendant la guerre a Vars et que c’etaient des gens curieux. Il peut s’agir soit d’Elie, ne en 1870, soit de Jean-Firmin, ne en 1874.

Bernard en eut une fille qui mourut d’un cancer a 25 ans, sa femme precedant de peu sa fille dans la mort. Il epousa ensuite la veuve de Raphaël Tourre, depute et ancien deporte, qui avait deux enfants, puis, une fois veuf, epousa une Colombienne. Il fit des etudes de notaire et fonda une agence immobiliere. Tres gai, d’une etonnante vitalite, on tombait vite sous son charme. Je le rencontrai pour la premiere fois malheureusement tres tard, en mai 2002, a Paris et a Deauville ; il ignorait qu’il etait atteint d’un cancer en phase terminale dont il mourut trois mois plus tard.

La branche argentine : la branche des tailleurs (en France) et des architectes (en Argentine)

Baptiste Freysselinard (1816-1878) ( [10] ) est le fondateur d’une grande famille. Il epouse Françoise Bonnais (1816-1871). C’est le maire de Vars, Paul de Chaumareix, qui les marie (neveu du commandant de la Meduse, il fut maire pendant 45 ans et mourut en 1855).

Les temoins au baptême de Baptiste sont Martin Bourdu, 27 ans, cultivateur, de Vars, Martial Marcin, 38 ans, de Vars, Broussard, cultivateur, 26 ans, de Juillac, Bernard Charteret, cultivateur, 57 ans, de Vars.

Baptiste et sa femme ont tous deux 27 ans a leur mariage ; ils meurent respectivement a 61 et 54 ans. Ils sont tailleurs et six de leurs enfants les suivront dans cette voie ; ils ont 11 enfants, dont certains sont sans doute decedes jeunes (Mme Mohler m’avait dit qu’ils etaient six freres, auxquels il faut ajouter le tailleur mort a 22 ans, d’ou j’ai deduit que certains etaient mort-nes)

· Elie, tailleur a Saint-Cyr-la Roche, pres de Vars (1845)

· Louis (1845) epouse Anne Blondel a Saint-Cyr-la-Roche et ont un fils Jean (1880-1934 a Tours), qui lui-même epouse Gabrielle Canty (1884-1978) en 1902 et ont un enfant, Louis, electricien (1906-1970), epoux de Madeleine Martin (1905-1991)

· Louis (1846 - apres 1890), tailleur a Objat ; il epouse Marguerite Pouget et ont une fille Catherine Antonia Freysselinard (1881-1922) qui decedera a Objat, et qui epouse Cyprien Roconiere. Le cimetiere d’Objat possede encore au fond a gauche un caveau « Pouget - Freysselinard – Roconiere ». Louis Freysselinard est temoin au mariage de son beau-frere Pierre Pouget, marechal-ferrant. Au mariage de sa belle-sœur, Catherine Rosette Pouget avec Simon Vessiere, employe de commerce, les cousins de l’epoux, temoins, sont charpentier et menuisier, et ceux de l’epouse, marechal-ferrant et boulanger.

· Baptiste (1846), sans doute decede en bas âge

· Jean-Baptiste (1849-1849)

· Jean (1850-1872), tailleur, qui meurt a l’âge de 22 ans

· Leon (1852), tailleur a Objat

· Louis (1853), tailleur, qui epouse Zoe-Josephine Villeneuve avec qui il a une fille, Marie-Anne (1877-1952), decedee a Objat (on voit encore un caveau « Freysselinard – Villeneuve » a Objat derriere le monument des Buffiere).

· Marie (1856) qui epouse François Raynal, domestique, en 1878. Est-ce la même que celle qui decede "avant le 1er août 1914" a Paris et qui est mariee a un Raynal ? On trouve aussi une Marie Freysselinard qui se marie le 16 mars 1889 a Pantin mais avec qui ?

· François, tailleur et coiffeur (1859-1913), epoux d’Anna Galaud (1862-1912), qui donne les Mohler

· Louis (1865-1926), qui donne la branche argentine

 

Les Mohler

Ce François Freysselinard a eu deux enfants. Il est tailleur et coiffeur a Juillac en face de l’hôtel de France. Son salon est ensuite devenu la boutique de l’economat, aujourd’hui disparue.

Marie, dite Leontine, Freysselinard, niece du Louis ayant emigre en Argentine et qui donnera a l’une de ses filles le prenom de Leontina, epouse en 1900 un forgeron, Louis Montezin, camarade de guerre de son frere Clement. Elle sait ecrire ainsi que son pere François. A son mariage, sont temoins deux charrons, un cafetier et un negociant. Elle a deux fils, dont l’un est directeur d’agence de la banque Societe generale. Elle est ensuite morte en couches, peu de temps avant sa fille, decedee a 13 jours. Deux descendants Montezin d’une trentaine d’annees et connus de Jean Mohler vivent a Paris ; l’un d’eux est medecin.

Elle est enterree a Arnac-Pompadour, pres de Vars, avec l’inscription suivante, photographiee par Henri Buffiere en 2004 :

"Famille Montezin et Freysselinard. Ici reposent Anna Galaud, epouse Freysselinard, decedee le 6 janvier 1912 dans sa 49e annee, Leontine Freysselinard, epouse Montezin, decedee le 12 mars 1912 a l’âge de 30 ans, Odette Anna Leontine Montezin, decedee le 22 mars 1912 a l’âge de 13 jours, François Freysselinard, epoux d’Anna Galaud, decedee le 12 mai 1913 dans sa 54e annee. Priez pour eux."

Clement Freysselinard (9 avril 1889, Juillac-4 decembre 1969, Paris) est d’abord coiffeur a Pauillac ; il habite une belle maison, appartenant a sa belle-famille, rue Saint-Laurent., dans la Gironde, y epouse Marie Paviot le 14 août 1916 (quatre mois apres son service militaire, il avait ete appele a la guerre en 1914, mobilise a Bellac, au fort de la Pompelle pres de Reims, dans le 138e de ligne). Les temoins sont un coiffeur de 58 ans, Felix Renaud, un sellier et deux personnes sans profession.

Clement a une fille, nee en 1919, Adine Marie, qui epouse en 1945, Pierre Mohler (nom d’origine suisse alemanique), comptable comme elle. En 1923, "coiffeur a Paris", il est temoin a un mariage a Pauillac.

Apres cette naissance, Clement, qui aurait voulu aussi s’installer a Bordeaux et qui y a peut-être sejourne, est coiffeur dans le nord de Paris, d’abord rue des Vinaigriers, pres de la gare de l’Est, puis rue Championnet (version J. Mohler) ou / et 6, rue du Cher (version A. Chatras). Il possede aussi un immeuble rue du Poteau, ou Alphonse Chatras le rencontrera (la rue du Poteau et la rue Championnet se rencontrent : c’est donc la même adresse). On le trouve curieusement parmi la liste des decores des Palmes academiques en 1934 pour son action en faveur de la musique. Il sera enterre au cimetiere de Saint-Ouen, au nord de Paris et connaissait Paul Freysselinard, dentiste a Paris, de ma branche, mort dans les annees 70. Ce Paul avait aussi connu Pierre et Simone Freysselinard.

Madame Mohler, que j’avais retrouvee a Paris en 1986 grâce a l’annuaire telephonique, m’avait dit qu’un frere de son grand-pere etait parti en Argentine et que le nom avait dû y rester. Une correspondance s’etait maintenue avec son pere Clement jusqu’a la mort de ce dernier mais elle avait jete les courriers. Les Argentins sont venus plusieurs fois en France voir Clement. Lors de mon sejour en Argentine en 1992, pour le stage de l’ENA, j’ai regarde dans l’annuaire telephonique et ai trouve un Freysselinard. J’ai appele ; c’etait la mere d’Edgardo, et celui-ci vint me voir deux jours apres. J’ai renoue le contact en 2001 avec elle et avec fils en 2004. Elle a deux fils, Jean et Alain. Elle est decedee en novembre 2008.

J’ai invite a dejeuner l’un de ses deux fils, Jean, biologiste, de l’universite Paris XII, en 2004 a Paris. Il habite a Saint-Ouen. Sa sœur est l’epouse du prefet François Bonnelle. Jean a un fils et une fille medecin. Le nom de Raynal (d’une autre branche) lui dit quelque chose.

Jean Mohler

Madame Mohler pense être liee a notre famille par l’intermediaire de l’un des freres de son grand-pere, mais je ne vois pas comment.

 

Les Argentins

Les Freysselinard argentins descendent du fils cadet de Jean-Baptiste Freysselinard et Françoise Bonnais. C’est le frere qui suit immediatement, six ans apres, le pere de Clement.

La descendance de Louis Freysselinard en Argentine comprend donc, conjoints compris, 188 personnes, dont 32 Freysselinard. Parmi ces derniers, cinq hommes maries et neuf garçons ou celibataires jeunes, representant plus d’une dizaine de branches potentielles.

Louis naît en 1865 a Vars. Les temoins sont Leonard Pascarel, cultivateur, 33 ans, et Pierre Borderie, cultivateur, 44 ans. Ils ne savent pas signer.

Il quitte Bordeaux, alors que son pere est decede depuis neuf ans et sa mere depuis seize ans ; il laisse en France cinq freres tailleurs (le sixieme, tailleur egalement, est mort a 22 ans) et une sœur. Il voyage a bord du bateau Villa de Montevideo en 1887, a 22 ans. A son arrivee a Buenos Aires, il declare être journalier agricole et de religion catholique (d’apres les registres de debarquement mis sur informatique pour l’anniversaire de la decouverte de l’Amerique et que l’on pouvait consulter en 1992 a Buenos Aires). Apres un bref passage a Philadelphie en 1889, mentionne sur son livret militaire, il s’installe en Argentine.

Le livret militaire de Louis Freysselinard, fondateur de la branche argentine
(l'accent est dû a la prononciation du sud de la France mais n'est pas correct)

Passage Olleros. Ici se trouvait l'ancienne maison de Louis Freysselinard, en pleine campagne au debut du XXe siecle

Il y epouse, cinq ans apres son arrivee, en 1892 une Espagnole, Joaquina Baldomero Perez, nee a Ceuta, dont il a onze enfants, dont cinq avec descendance. Ils ont alors 27 et 20 ans.

Son livret militaire conserve par Federico Freysselinard montre qu’il avait passe a l’armee le diplôme de traducteur, parlant allemand, italien et espagnol. Il declare être agriculteur, mesurait 1 m 62, avait les cheveux marrons et le nom, sur le livret, porte un accent aigu sur le deuxieme e (indiquant la prononciation meridionale).

A Buenos Aires, Louis Freysselinard se promenait avec une arme et une epee. Il avait fait une ecole de cuisine en France et fut chef cuisinier a l’hôtel Alvear, encore aujourd’hui l’un des hôtels-restaurants les plus celebres de Buenos Aires, et fut charge de la reception de l’infante d’Espagne en 1910, pour le centenaire de l’independance de l’Argentine, ainsi que de celle du prince de Galles a la même epoque. Il avait un bar-restaurant, appele La Victoria, en face du congres des deputes, ou venaient tous les hommes politiques. Il se faisait livrer le vin de France par barriques et etait, dit-on, tres sympathique. Il s’installa ensuite a Rosario (ou vecut ensuite l’un de ses fils, violoniste), a 200 km de Buenos Aires. Il y fonda le bar Chiffre et popularisa l’usage d’un bouillon d’os de poulet repute au petit matin pour mettre fin aux cuites.

Il etait maçon, et semble être arrive a un haut rang dans l’ordre. Viola et Elena Keena, ses petites-filles, se souviennent d’avoir assiste a sa ceremonie de promotion et ont conserve sa toge complete. La loge s’appelait Les amis du naufrage (en français ; le Dictionnaire de la franc-maçonnerie signale en effet l’existence d’une loge L’amie des naufrages ou Les amis des naufrages, sous obedience du Grand Orient de France), aujourd’hui disparue. Enrique fut, pendant des annees, cadre dans l’entreprise frigorifique britannique La Blanca et d’autres entreprises appartenant a la maçonnerie. Federico eut un poste important au ministere de la guerre comme ingenieur directeur de travaux, ce qui le mit en relation avec les militaires les plus importants. Il avait une grande admiration pour le general Jose de San Martín, heraut de l’independance de l’Argentine, et representait la loge Lautaro, creee a Londres. Sa carriere fut couronnee de succes a la fin des annees 20 a Mendoza, a 1100 kilometres de Buenos Aires, au bord de la cordillere des Andes. Ana Freysselinard, sa fille, se maria avec Pablo Keena. Sa famille avait une importante entreprise de pompes funebres a Buenos Aires (Cochería Inglesa situee dans le centre ville, entre les rues Maipú et Viamonte). Pablo etait aussi maçon et est enterre au cimetiere britannique de Buenos Aires.

Louis meurt a Buenos Aires en 1926 a 60 ans sans jamais prendre la nationalite argentine. Sa femme decede longtemps apres lui en 1960, a 87 ans.

Ses enfants sont :

· Juan Bautista (1893-1893), mort en bas âge

· Luisa (1894), morte en bas âge

· Ana (1895-1995)

· Leontina (1896)

· Luis (1897), mort sans descendance

· Enrique (1903)

· Federico (1905-1973) (voir plus bas)

· Elisa (1899-1900), morte en bas âge

· Elisa Julia (1901)

· Hortensia (1905-1906), morte en bas âge

· Celia (1907), morte en bas âge

Il donne a son premier enfant le prenom de son pere, Jean-Baptiste, mais celui-ci meurt.

Ana, qui naît apres deux deces en bas âge, decedera a 96 ans. Elle a trois enfants avec Pablo Keena.

· Viola (1920 ; vit encore en 2001), qui epouse Horacio Romero Villanueva, ingenieur, avec qui elle a quatre enfants :

· Horacio (1942), cardiologue, qui a, avec María Lascano Hernández (Espagnole), trois enfants, Horacio, avocat (mariee avec Andrea Ventura ; deux enfants, Camila et Horacio), Jaime, ingenieur (marie avec María de Basabilbaso Zubizarreta ; trois enfants, Jaime, Gonzalo, Francisco) et Javier

Horacio est reçu tres jeune, a vingt ans, medecin a l’universite de Buenos Aires. La presidence de l’universite lui accorde, pour feliciter ses resultats, une bourse au colegio mayor de Madrid pour une specialisation en cardiologie. Il travailla plus tard en Roumanie avec la doctoresse Aslan, en se specialisant en gerontologie. Il est Chevalier du Corpus Christi - Tolede - Espagne (1972), Chevalier du Saint Sepulcre - Espagne (1975). Prieur Venerable de l'Ordre Tierce de saint Dominique (1991-99).

· Pablo María, qui a, avec María Elena Fleytas Segura, Marisa, docteur en sciences de l’education, mariee a Leopoldo Peralta Mariscal (deux enfants Facundo et Federico), María Eugenia, psychologue, Lorena, licenciee en tourisme

· Guillermo, cadre d’entreprise, qui a, avec Estella María Badín, Alfredo et Guadalupe

· Ada Pura, professeur d’anglais, separee d’Enrique Messi, qui a deux enfants, Paula (auditrice, mariee avec Claudio Wilsenbager ; deux enfants, Tomás et Axel) et Carla (decedee ; mariee a Marcelo Etchegaray ; un enfant, Nicolás)

· Elena (1915-2003), qui epouse Luis Tanuscio, fonctionnaire des chemins de fer argentins, et a deux enfants :

· Luis Alberto, commerçant, qui a, avec Carmen Sumich (decedee), Marcela, bacheliere residant en Espagne, Pablo Luis, cadre d’entreprise, et, avec Ana Ines Cabret, Ines et Juan Francisco

· Jorge Eduardo, commerçant, expert, qui a, avec Cristina Joost Venturi, trois enfants, Pía (mariee avec Guillermo ; deux enfants, Joaquín et Costanza), Federico et Diego

· Luis (1941-2004), fonctionnaire des chemins de fer argentins, qui residait a Mendoza avec toute sa famille, qui a eu, avec María Montes :

· Ana María, professeur

· Luis, chef d’entreprise, qui a, avec Estella Llanos, Pablo, Federico, Santiago et Carolina

· Laura, docteur en sciences de l’education, qui a, avec Antonio Lafalla, Mercedes, Ignacio, Facundo et Paloma

Leontina epouse Enrique Gatti, fonctionnaire des travaux sanitaires. Ils ont deux enfants :

· Jorge Enrique, technicien en electronique, a, avec Isabel Periano, deux enfants :

· María Silvia, architecte

· Luis Enrique María, cadre d’entreprise

· Susana, professeur de français, que nous avons rencontree en Argentine, avec son mari, Vicente Víctor Mazzaglia, et ses enfants :

Susana avec ses petits-enfants (enfants de Luci et Antonio)

· Lucía, architecte, mariee avec Antonio Ledesma, architecte (nous etions a leur mariage a Buenos Aires en 1992) ; ils ont deux filles, Martina (1998) et Margarita (2002).

Antonio et Luci avec moi a Buenos Aires en 2003

· Roberto, architecte, marie en 2000 avec María Martínez y Martínez, opticienne

Luis, violoniste et professeur de musique, marie a Dora Tuells, vecut âge et n’a pas de descendance. Il fut membre de la Philharmonique de Rosario, ou il resida jusqu’a sa mort. Il eut pendant plusieurs annees une ecole de musique.

Le violoniste Luis et sa femme

Enrique, cadre d’entreprise, epouse Adelina Grimaldi. Ils ont deux enfants :

· Enrique (1930), architecte, epouse Isabel Martínez Cano (1930), fille d’Espagnols, directrice des affaires sociales de la ville de Villa General Roca, province de Río Negro (dans le sud-ouest du pays). Ils cultivent des poires et des pommes dans une propriete acquise dans la region. Ils sont venus nous voir en France en 2001 avec Álida et Claudio Bocca qui ont egalement acquis dans cette region une propriete agricole. Ils ont cinq enfants :

· Álida (1960), avocate, veuve de Claudio Bocca (1960-2014), cadre d’entreprise. Ils n’ont pas d’enfant.

· Adriana (1962), avocate, epouse Daniel Pietra (1959), architecte. Ils ont trois enfants, Florencia (1985), qui est etudiante en design, Camila (1988) et Lucas (1990)

· Andrea (1964), fonctionnaire au ministere des finances, mariee a Mauricio Almeira.

· Enrique (1966), negociant en publicite, epouse María Elina García Dominici (1967), licenciee en relations publiques. Ils ont trois enfants, Tomás (1994), Ignacio (1996) et Pedro (1999).

· Guillermo (1968), architecte, separe de Verónica Contreras. Ils ont deux enfants, Olivia (2003) et Simón (2006).

Verónica, Guillermo, Simón, Olivia........................................................Olivia a Bariloche en 2007

· Agustina (1982), etudiante en biologie, mariee en 2015.

1. Enrique Ruben Freysselinard, 2. Josefina Isabel Martinez, 3. Alida Patricia Rita Freysselinard, 4. Claudio Bocca, 5. Adriana Isabel Freysselinard, 6. Daniel Ernesto Pietra, 7. Andrea Cecilia Freysselinard, 8. Mauricio Almeida, 9. Enrique Gustavo Freysselinard, 10. Maria Elina García Dominici, 11. Guillermo Marcos Freysselinard, 12. María Verónica Contreras, 13. Agustina Lucia Freysselinard, 14. Florencia Pietra, 15. Sebastián, 16. Camila Pietra, 17. Lucas Ernesto Pietra, 18. Carolina Almeida, 19. Tomás Freysselinard, 20. Ignacio Freysselinard, 21. Pedro Enrique Freysselinard, 22. Olivia Freysselinard, 23. Carlos Mariano Botto, 24. Mario Covos

En haut : Adriana Freysselinard et son mari Daniel Pietra, leur fille Florencia, Mauricio Almeida (mari d'Andrea), Camila Pietra, Enrique Freysselinard
En bas : Ignacio Freysselinard (fils d'Enrique), Lucas Pietra, Andrea Freysselinard (soeur d'Adriana et d'Enrique), Eric, Lucas et Pedro Freysselinard (fils d'Enrique) avec leur mere María Elina García Dominici

Enrique Freysselinard et sa femme Isabel Martínez Cano, Álida Freysselinard et son mari Claudio Bocca (photo de 2003)

Álida Freysselinard et son mari Claudio Bocca (photo de 2003)

Une niece d’Enrique et de Federico, Sara Grimaldi, decedee en 2001 a 55 ans environ, etait architecte. Elle avait cree, a la Societe centrale des architectes de Buenos Aires, la direction de la mediation entre le client et l’architecte. Son pere, Pablo Grimaldi, avait ete un grand artiste plastique dans les annees 50 et 60, professeur a l’ecole d’art de Buenos Aires, et sa mere, tres bonne sculpteur. Elle fut aussi, il y a plus de vingt ans, presidente de la Croix-Rouge argentine ; elle avait ete reçue a Monaco par Raynier (un Grimaldi aussi !) et Grâce.

J’ai dîne en 2001 chez Adriana avec Álida, Andrea, Enrique, leurs conjoints, et Agustina.

· Ines, professeur, epouse Roberto Noya. Ils ont deux enfants :

· Julieta Ines, professeur de gymnastique

· Diego Roberto, etudiant en ecole de commerce

Federico, surnomme Oncle Gepetto (1905-1973), fils de Louis et qu'on a vu plus haut, ingenieur au ministere de la guerre, tres ami a Mendoza de l’ancien president de la Republique, le general Edelmiro Julián Farrell (1944-1946). [« Le general Farrell participe au coup d’Etat qui renverse le president Ramón Castillo (1942-1943). La même annee, il est nomme ministre de la guerre et vice-president d’un gouvernement observe avec suspicion par les Etats-Unis et la Grande Bretagne a cause de sa sympathie pour les puissances de l’axe. En 1944, Farrell devient president de la Republique apres la rupture des relations avec l’Allemagne et le Japon et la demission du president Ramírez (1943-1944). En 1946, c’est son ministre de la guerre et secretaire d’Etat au travail et a la prevision, le colonel Juan Domingo Perón, qui le remplace a la presidence. » (Enciclopedia Encarta 1998).

Federico Freysselinard (fils de Louis, pere de Freddy)

Au milieu, Federico Freysselinard avec le general Farrell, president de l'Argentine

Incroyable photo de Freddy avec Hans Nöbl en 1948. Hans fut le pionnier du ski en Argentine et il lui fut demande d'etudier la faisabilite et l'emplacement d'un centre de ski a Bariloche, avec la creation du Cerro Catedral en 1936. La montagne est dans l'ADN de notre famille! Le pere de Freddy, Federico, etait president du Club Andiniste de Mendoza

Quand il prend le pouvoir, il offre a Federico d’être ministre des travaux publics, mais celui-ci n’accepte pas le poste pour des raisons personnelles. Il deploie une grande activite pendant de longues annees dans son entreprise de construction. Comme ingenieur du ministere de la guerre, il realise de grands travaux dans la cordillere des Andes : Refuge du Christ Redempteur (1930), casernes et logements de Potrerillos, Uspallata, Puente del Inca et Las Cuevas de l’armee argentine, ainsi que, a Mendoza, l’hôpital militaire et le lycee militaire « General Espejo ». Il etait tres connu en societe, etant notamment president du Club Andino Mendoza. Il eut aussi beaucoup de relations avec le monde de l’alpinisme et avec les groupes qui se rendaient a Mendoza pour escalader le sommet de l’Acongagua (environ 7000 metres de hauteur).

Sa maison etait frequentee par les generaux les plus importants de l’epoque comme les freres Lucero (constants defenseurs du general Perón, l’un d’eux devenant prefet de la province), le general Rabiolo Funes et le general Rabiolo Audisio, entre autres. Il a travaille quelques annees aussi dans la ville de Gualeguaychu, province de Entre Ríos, au debut des annees 40, pendant lesquelles il a dirige les travaux des casernes de l’armee, un monument au general Justo Jose de Urquiza sur le bord du fleuve et la refection du palais San Jose, ancienne residence du general Urquiza, qui est aujourd’hui un important musee. C’est la qu’est ne son fils cadet, Miguel Ángel.

Federico epouse Micaela Ángela Grimaldi, fille d’Italiens, a la fin des annees 20. Son beau-pere etait proprietaire d’une importante usine de ceramiques a la fin du XIXe siecle a Benos Aires. La famille Grimaldi possedait une tres bonne situation economique qui leur permettait, par exemple, de passer les etes a Mar del Plata depuis le debut du XXe siecle, lieu habituellement frequente par les grandes familles argentines.

Deux freres Freysselinard ont donc epouse deux sœurs Grimaldi. Ils ont trois enfants :

· Federico Julián (Freddy) , architecte, epouse Mary Delgado, professeur de musique et directrice d’entreprise ; ils possedaient, par Mary, une des plus grandes entreprises de chaussures d’Argentine qui fit faillite dans les annees 1990. Il presida de longues annees l’association nationale de pêche a la mouche.

Freddy

Federico avec son cousin Enrique (vu plus haut) dans la celebre station balneaire de Mar del Plata en 1947

Ils ont quatre enfants :

De gauche a droite, autour de la table : Gabriela Tejada Arce, femme de Federico Freysselinard, Cecilia Facal avec son mari Mariano Freysselinard, Laura Freysselinard de Ribetto et son mari Sergio (cache), leur fils Alejandro, Federico Freysselinard pere avec sa femme Mary Delgado (avec Victoria Freysselinard, fille d'Edgardo et Bettina), Edgardo Freysselinard et sa femme Bettina Varela, avec leur fille Delfina, Diego Freysselinard avec sa seconde fille Maida, Federico Freysselinard avec sa fille Olivia.

· Laura (1961), licenciee en administration, a, avec Sergio Ribetto, analyste comptable, Marina (1989) et Alejandro (1991).

Laura Freysselinard et son mari Sergio Ribetto, leur fils Alejandro, avec Eric et Federico Freysselinard dans son restaurant (sept. 2003)

Marina et Alejandro en Patagonie (Bariloche) en 2006 (enfants de Laura Freysselinard et Sergio Ribetto)

·  Federico (1963) a, avec Gabriela Tejada Arce, assistante en chirurgie, une fille Olivia, nee en 2001. Il a ete musicalisateur d’une grande radio de Buenos Aires et tient maintenant un restaurant.

Federico et Gabriela avec leur fille Olivia en 2005

· Alejandra (1964) a, avec Julio Piazza, architecte, plusieurs enfants : Catalina (1995), Gimena (1996) et Facundo (1998). Julio possedait l’entreprise Piazza Hermanos de plomberie, propriete de sa famille jusqu’a ce qu’elle soit vendue a une entreprise bresilienne.

Alejandra et Julio Piazza avec leurs enfants

· Diego, designer industriel, a, avec Ana Soric (de parents croates), Dominique (1998), Maida (1999), Iván (2003) et Marko (2005).

Diego y Ana con sus hijos, arriba de Diego, Mayda, y abajo, Domi, y, con Ana, Marko e Ivan, en 2006

· Edgardo Nestor (1936) (negociant), epouse Ana Élida Lombardini (1940) en 1961, avec qui il a deux enfants, puis, en 1975, avec Ángela Kujumdijian (de parents armeniens), avec qui il a deux autres garçons :

· Edgardo (1964), architecte et Master en architecture de l’universite polytechnique de Catalogne (Espagne) (1992-93), travaillant actuellement au ministere des personnes âgees, cousin et presque frere aujourd’hui, mariee en 1990 avec Bettina Varela (1964), professeur d’anglais. Ils ont trois enfants, Delfina (1990), Victoria (1994) et Bautista (1998). Ces deux derniers prenoms ont ete donnes en hommage a leurs ancêtres correziens, connus grâce a moi.

Edgardo et ses enfants

Edgardo et Eric devant l'ambassade de France a Buenos Aires

. Mariano Gabriel (1966), ingenieur en telecommunications, master en gestion des affaires, marie en 1994 avec María Cecilia Facal (1969), comptable ; trois enfants, Ignacio (1998), Lucía (2000) et Valentina (2005)

Mariano et Cecilia

· Nicolás Nazar (1977), licencie en education physique, professeur de gymnastique

· Federico Aran (1979), diplôme en marketing, marie a Carolina Safarian (une fille Allegra, nee en 2018)

 

· Miguel Ángel (1943), cadre d’entreprise, epouse Graciela Monteoliva, ont trois enfants ; ils ont ouvert en 1997 une importante boutique de glaces alimentaires ;

· Vanina (1971), professeur de gymnastique, divorcee de Pablo Antillanca ; trois enfants, Camila (2001), María Alube (2004), Mateo (2009)

· Juliana (1974), diplômee d'ecole de commerce, cadre d’entreprise. Elle a un fils, Manuel, en juillet 2014.

· Agustín (1979), licencie en service social et master en politiques sociales, en couple avec Virginia Genaro, licenciee en service social

 

 

Elisa epouse Pedro Bouvet, cartographe, fils de Gustave Bouvet et de Mlle Duvivier, tous deux de Liege (Belgique). Gustavo etait maître verrier et a realise les vitraux de onze eglises de Buenos Aires. Ils ont six enfants, dont trois morts en bas âge (Marta, Amelia, María Elena) ; un frere Bouvet est parti pour les Etats-Unis ; le nom est d’origine belge française :

· Juan Carlos, fonctionnaire, qui a, avec Edith Mazzo, Marta et Liliana

. Carlos Alberto, capitaine de navire de la Marine argentine, qui a, avec Noemi Rodríguez, Carlos Pablo et Cecil, nee en 1958 ; Carlos Pablo se marie avec Emi Jaun et ils ont Jacqueline ; Cecil se marie avec Arturo Medici et ils ont Pablo Ignacio (1983) et Federico Andres (1981)

· Hector Luis, qui a, avec Susana Vilarino, Laura, Julio, Diego et María Jose ; Laura se marie avec Ernesto Gordon et ils ont Iván et Gastón ; Julio se marie avec Gabriela González et ils ont Michel et Alain ; Diego se marie avec Juana Messa et ils ont Jonathan et Jacqueline

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[8] A sa naissance, pere = Guillaume F. et mere = Catherine Chatard. Au mariage, G. F. et Jeanne Chatard et epoux Petronille Feral. Au deces (âge de 73 ans => 1777), Etienne F. et Petronille Chatard, epoux P. Feral.

[9] Simone m’a dit que sa fille avait quitte la France au deces de son pere et qu’elle avait alors 19 ans.

[10] Fils de Baptiste et Marguerite Feral (a la naissance, au mariage et au deces) mais on ne retrouve nulle part ailleurs cette M. F. => sans doute de Jean et Petronille Feral qui ont de nombreux autres enfants et un creux dans les naissances entre 1813 et 1820. Cela donne une filiation avec les Chatard, d’ou la recuperation du surnom Marmotte.

Autre indice : un Louis F., tailleur, est temoin comme cousin au mariage d’Elie F. en 1890 => si sa grand-mere est bien P. Feral, c’est le bon. Or on n’en trouve pas d’autre a la même epoque. D’apres Mme Mohler, François avait 4 freres => sur les 9 garçons dont je n’ai pas le deces, 5 sont donc decedes jeunes.